Monsanto …

Ambiance sonore facultative

 

 

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MONSANTO … trop … c’est trop …


On en savait déjà beaucoup sur les OGM, mais en focalisant son enquête sur MONSANTO, Marie-Monique Robin montre à quel point cette multinationale américaine tire les ficelles transgéniques à l’échelle planétaire.

Sur les 100 millions d’hectares cultivés sur terre, 90% sont signés MONSANTO. Les 2 tiers sont conçus pour résister au Roud-Up, un désherbant signé MONSANTO (en arrosant les champs avec ledit désherbant, toutes les plantes meurent, hormis les OGM. Le tiers restant est constitué de plantes qui fabriquent elles-mêmes leur insecticide MONSANTO …

Avec plus d’un siècle d’existence, cet empire industriel a une longue et peu reluisante histoire derrière lui.

  • l’Agent Orange, ce poison déversé sur les forêts durant la guerre du Vietnam … c’est lui.
  • l’Aspartam, cet édulcorant très controversé … c’est lui.
  • Les PCB ou pyralènes, cette substance hautement toxique aujourd’hui interdite, après avoir été présente dans la totalité des transformateurs électriques … c’est lui.
  • Les hormones de croissances bovines injectées aux vaches afin qu’elles produisent davantage de lait … c’est lui.


Marie-Monique Robin montre qu’à plusieurs reprises MONSANTO n’a pas hésité a mentir et a dissimuler des données sanitaires prouvant la nocivité de ses produits. Ainsi le hautement toxique Round-Up, mis en vente en 1974 et aujourd’hui le désherbant le plus vendu au monde, a-t-il été vanté comme biodégradable. Ce qui est intégralement FAUX … MONSANTO … a été condamné en 1996 pour publicité mensongère … depuis la mention « biodégradable » a disparu des emballages.

D’où cette question logique concernant les OGM : < peut-on encore faire confiance à MONSANTO …!? >

En 1987, Georges Busch visite les laboratoires de ladite firme, qui lance alors ses premiers essais transgéniques et cherche a mettre au plus preste, les OGM sur le marché, et donc a réduire au minimum les <entraves> bureaucratiques, que sont par exemple les tests sanitaires.

Busch les rassure : << mon job, c’est la dérégulation …! >>

Dès lors, plus besoin de véritablement s’inquièter de la santé du consommateur.

Quelques années plus tard … sous Clinton, MONSANTO met ses OGM sur le marché.

Dan Glickman, alors ministre de l’Agriculture, avoue : << cédant à la pression énorme de MONSANTO, il a autorisé un lancement à la va-vite, car, si l’on ne marchait pas tête baissée en faveur du développement rapide des cultures OGM, nous aurions été considérés tels des anti-science et anti-progrès. Du coup, aujourd’hui … c’est trop tard …>>
Marie-Monique Robin entrevoit un obstacle à cette expansion illimitée.
Maintenant, dit-elle, les OGM génèrent tant de procès, la contamination génètique est une telle source de litiges potentiels, que MONSANTO, << colosse aux pieds d’argile >>, pourrait avoir a payer des amendes faramineuses et se retrouver à genoux.
En attendant … chez nous … le maïs MON 810 reste interdit … provisoirement …!!!
 
  Jean-Luc Porquet

source

Revue Suisse d’apiculture – n° 5 / 2008

 

Les questions que nous sommes en droit de nous poser : dans un monde où tout fout l’camp, y compris le sens des valeurs basiques … quelle peut être la durée effective … du provisoire … lorsque le fric est la principale préoccupation … pour certains … de même des empires maléfiques …???

Combien de temps encore … MONSANTO and co … vont-ils perdurer dans leurs destructrices épopées contre l’humanité …

Combien d’espèces animales, végétales … etc … vont encore disparaître en raison de leurs folies a tout vouloir régimenter, bafouant sciemment les cycles et rompant délibérement les maillons de la chaîne des prédateurs naturels …

A savoir également … que les résidus de pesticides envahissant notre alimentation … sont une des causes de la stérilité chez l’homme …

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